La Brute :
Aïle cowboys !
En ces temps de défi pour la Brute, tentant d'élaborer le grand événement dans un ranch de rêve, évènement destiné à rassembler les gringos que nous sommes pour festoyer et ripailler, je trouve un créneau serré pour vous faire partager une excellente petite découverte "brutale" sur GOOD MUSIC ONLY. Ou comment réussir à balancer une pièce de derrière mon poteau entre 2 coups de feux, esquivant les balles sifflantes de sceptiques paresseux et autres refroidisseurs à la dent longue et à la critique acerbe..
Oui, le discours est dur mais la tâche l'est tout autant...C'est comme trainer son cheval mort en plein désert avec un vent de face, au milieu des cactus (pousse ma rancoeur...)
Croyez moi, l'envie est forte d'envoyer swinger quelques phalanges de ci, de là... Mais la brute est tenace... Elle ne lâchera rien... Parfaitement messieurs ! Bref voici...
Un son à écouter debout, se balançant d'un pied sur l'autre, les bras ballants, les poings serrés, le front bas et les sourcils froncés...
Le Bon :
Qui plus est lorsque celle-ci est accompagnée d'une sélection quelque peu exhaustive... et en plus, lorsque le Truand a visionné de nouveau, pour la énième fois, The Good, The Bad & The Ugly hier soir :)
La Brute m'en excusera donc, je vais me concentrer sur la playlist du Bon... et par la même ouvrir les débats. Point de tirades à rallonges, uniquement une poignée de ressentis quant aux choix du Bon.
Emilie Satt : le Bon donne le ton, comme tout bon album, il faut voir ici le départ d'une liste dans sa globalité, la cohérence de "l’œuvre" que le Bon a compilée. C'est alors que l'on cerne mieux l'ambiance dans laquelle il est et qu'il voulait nous faire partager. Pas de coup de coeur vis-à-vis de la dame, très belle voix mais une structure sonore trop acoustique au goût de Truand. Tuco ne sévira pas, s'étant tout de même laissé porter par le dernier quart du morceau mais rien de marquant à son goût, une chanson comme il aurait pu y en avoir tant d'autres...
Ronny Jordan : tranquillité, sérénité, bien-être... On se laisse aller à écouter ces doigts se balader sur les cordes affutées. Un moment très agréable, une musicalité parfaite. Truand oblige, tout ne peut être parfait. Et on se serait bien passé de la voix féminine pour ne laisser que la mélodie s'exprimer. Particulièrement lorsqu'elle chante plus de quatre phrases...
Apollo Brown : du grand, du très grand, un voyage indescriptible, sûrement l'un voir mon morceau préféré sur "Clouds". Très bonne utilisation du sample que j'avais découvert par le biais de Defari... il y a dix ans de cela (http://www.youtube.com/watch?
Labi Siffre : cette fois-ci, l'acoustique ne pose plus de problèmes au Truand. Peut être parce que l'ami Labi est derrière cette petite merveille de simplicité. Peut être parce que le texte est également beau, concis et touchant...
Kings Of Convenience : le Bon touche à la corde sensible du Truand, lui qui a écouté des dizaines et des dizaines de fois le premier album, Quiet is the New Loud. Le regret est peut être la similitude dans ce titre, le manque d'évolution par rapport à ce que je connais. Mais n'est-ce pas là leur style ? Peu de risques pris mais une harmonie toujours palpitante. Pour la touche personnelle, je proposerais celle-ci : http://www.youtube.com/watch?
Para One : le Bon a-t-il décidé de faire plaisir au Truand, de l'émouvoir ? Le film "Naissance des Pieuvres" est superbe, la musique ne fait qu'un avec ces images mettant en avant la difficulté de l'adolescence, de la découverte de la sexualité. Il y a comme un air lynchien dans ses nappes sombres et électrisantes. Para One a vraiment un grand producteur... Wordless...
Un RDV attend le Truand, un scélérat qui s'est mis en tête de l'affronter dans un duel à mort devant le saloon. Il continuera donc ultérieurement. Et proposera également quelques sélections bien personnelles du moment...
Washed Out : l'entrée en matière est compliquée, on se sent plongé dans un mauvais enregistrement des 80's. Puis l'oreille se détend. Elle reste mitigée mais ne déteste pas. Loin d'être excellent, addictif... mais loin d'être mauvais également. A y regarder de plus loin, le morceau a sa place au sein de cette sélection, assurément.
Gotan Project : le problème avec Gotan Project, c'est que l'on ne sait que trop bien. On sait ce qu'ils ont fait et un peu malheureusement ce qu'ils vont faire. Alors le coeur balance entre positionné le dit groupe dans un bar à jazz en sirotant un White Russian ou dans un ascenseur, le doigt sur le bouton d'alarme... C'est agréable, sympathique mais quitte à se transposer dans le bar en sous-sol, le Truand préfèrerait voir une Billie Holiday ou une Ella Fitzgerald sur la scène...
Cant : il y a de beaux ingrédients dans cette recette. Une couverture sonore toute en retenue, subtile. Une voix distillée avec soin qui prend son temps pour intervenir sur la durée. On s'y sent bien, c'est confortable, c'est cotonneux, c'est limite trop court. En même temps si on n'est pas rassasié, pourquoi aller voir le reste de ce que propose le bonhomme.
Bob Dylan : And The Boss chose to hit the road... C'est puissant, ce départ, cette séparation avec un tel détachement... C'est puissant la légèreté de cette musique qui s’alourdit, prend des airs de plus en plus grave après plusieurs écoutes. Merci...
A mon tour, féru de nouveau distillateur sonore, je vous propose ma sélection... et vous laisse le soin de m'en parler... ou pas : http://grooveshark.com/#!/
Sinon pendant ce temps là :
- mon grand ami du moment, Danny Brown, avait sorti un album avec Black Milk en 2011 et je ne l'ai découvert qu'il y a 1 semaine... Retard rattrapé, Dieu merci...
Ah j'oubliais, le premier qui ose critiquer Danny Brown, je lui carre ma Winchester dans le cul et met au menu le gratin avec le chou fleur qu'il sera devenu !
Don't forget : "No one can fuck with me..."
Danny... Dat's it...
Merci pour tous ces sons. J'aime assez cette formule "All you can eat", c'est plaisant. Personnellement, je suis absorber par A$ap Rocky depuis 1 mois, mon nouveau poulain. Je pense aller en réhabilitation... Un dingue, le renouveau du rap américain, un gros potentiel mes blanc becs !
Tu parles de son appolon, le Truand ne peut qu'acquiescer...
Merci l'Indien.
LiveLoveAsap, je l'ai poncé, reponcé, surponcé, défoncé, retourné sur le ventre, le dos, pris par devant, par derrière, écouté sur une dizaine de paires d'enceintes différentes, en chillant, en dansant, en me lovant, en baisant, en début de soirée, en fin de soirée, net, défoncé...
C'est, pour certitude, mon album de 2011 (... sachant que j'ai commencé à découvrir Danny Brown début 2012 sinon le trône aurait été très disputé...).
Pour précision, les productions de Clams Casino y sont pour beaucoup (50/50 je dirais). Ce mec est unique, une sorte de Kanye dans la démarche avec ses techniques de sampling et ses boucles très personnelles.
Et concernant ASAP, le petit est un mélange brut : né à Harlem, il est grand fan d'Outkast et Pimp C d'où cette musique oscillant entre New-York et Atlanta.
Bref, l'Anonymous, si tu ne le découvres que maintenant, tu n'es pas prêt d'être désintoxiqué... Plus de 6 mois que je l'écoute et je me le refais régulièrement de la première à la dernière.
Très bien, je ne m'attendais pas à autre chose à vrai dire...
Pendant ce temps-là, le Klub des Loosers a sorti un nouvel album il y a 3 jours...
Le couplet d'Alpha One est particulièrement bon...
Et cette instru, ces deux dernières minutes au violon comme pour achever le frisson... Grrrrr...
L'instru est une reprise à l'identique d'un gros classique qui passait sur Radio Nova il y a 1 an ou 2, avec un beat en plus... Je n'arrive plus à mettre la main sur le morceau mais il est magnifique...
Je vois très bien de quoi tu parles. J'ai reconnu le sample instantanément. Cependant, c'est différent, Lo a greffé un pied et un contre-rythme très sympa. Je pense qu'il faut passer outre l'utilisation d'un sample que l'on connaît pour apprécier à juste titre la qualité de l'instru.
Maintes fois des samples ont été déclinés, il faut juste voir de quelle façon et avec quel talent...
Messieurs, écoutez moi ça...
Le Truand :
Rien de personnel la Brute mais le Truand grogne, les dents crissent tellement qu'elles sont sur le point d'imploser. Il va le faire sauter ce putain de jukebox... et la tête de la Brute avec si elle décide de lui refaire ce type de mauvaise blague.
Pauvre, redondant, saoulant : on remerciera l'option "saturation" qui permet à l'énergumène jouant 3 notes sur son synthé de faire illusion le temps de quelques secondes que son son possède une âme, qu'il a été travaillé. Grrrrrr, j'en crache par terre...
Au passage, rappelons-nous de ce qu'était une vraie production dans un style très similaire (quoi qu'un peu insultant ce que je viens de dire...)
L'Anonymous :
La Brute :
Monsieur le Truand, j'ai dit "Messieurs, écoutez moi ça" et non "voici le son de l'année" ! J'ai trouvé ça sympa... Après moi, tu sais, la redondance, c'est mon truc... Bref, je voulais votre avis. Néanmoins je ne pensais pas avoir à esquiver les coups de rasoir du Truand... Cependant, je comprends son point de vue donc sans rancune...
Concernant le son demi capillaire, il peut étrangement avoir tendance à déranger ou plutot perturber certaines pesonnes, la preuve en image :
Sachant que j'ai découvert ce morceau avec cette vidéo, je passe mon chemin...
Le Truand :
Aïe, j'ai déjà donné mon avis sur ce morceau à un confrère, un jeune collègue le lui ayant suggéré.
Mes mots étaient à quelques détails près les suivants : Skrillex est à Aphex Twin ce que Pittbull est à Big Punisher, à la dubstep ce que David Guetta est à l'électro. Fausse nervosité, fausse inaccessibilité, sample inadmissible, on nage dans l'ersatz (et je pèse mes mots).
Quant au clip, on passe "du rire aux larmes". Pauvre ex-gothique continuant désespérément dans sa volonté de démarcation, le cliché du pédophile est risible... tout comme l'est le caractère incompréhensible de cette mascarade fantastico-stérile.
Le Truand ne dira pas qu'il n'aime pas, il lui chie tout simplement dessus, cela lui donnera au moins de la matière pour les futures merdes qu'il pondra...
Le Truand :
Pendant ce temps-là en 1996, le maître s'exprimait...
La Brute :
Ah oui putain ,le coup du clip avec le pédophile, j'avais oublié, tellement mauvais... Tout ça fait rigoler la Brute, même pas la peine de s'énerver...
Le Truand :
Si tu savais la reconnaissance que ce petit con a au dépend de nos artistes préférés, tu t'énerverais la Brute...
... le Truand est d'humeur truande...